Les minettes en goguette la jolie marque de vêtements adaptés à toutes les femmes

La marque de vêtements initialement post-cancer du sein, lancée à Marseille il y a un an par Véronique Gonzalez, s’étoffe et se développe.

L’histoire est belle, Véronique Gonzalez l’a raconté à nos confrères des Nouvelles publications : « Un jour, sous la douche, j’ai senti une boule sous mon sein gauche. Je suis allée voir mon docteur et, après plusieurs examens, on m’a diagnostiqué un cancer du sein en juin 2016. Afin d’être certaine que la tumeur disparaisse, j’ai décidé de me faire retirer le sein. Puis on m’a prescrit de l’hormonothérapie. À ce moment-là, j’ai commencé à avoir de nombreux effets secondaires : sensibilité de la peau due aux cicatrices, prise de poids, transpiration excessive, bras qui gonfle, j’avais la sensation de ne plus maitriser mon corps »

Deux ans plus tard l’annonce de sa maladie, son poste chez Ikéa est supprimé : « C’est à ce moment là que je me suis jetée à l’eau, avec l’idée de créer de jolis vêtements féminins, adaptés à nos pathologies post-cancer. Car en plus de notre maladie, ne pas pouvoir s’habiller comme on le souhaite, ça nous mine le moral ! Imaginez que 95 % de la mode est en polyester et cette matière est insupportable pour nous. Ca nous gratte en permanence. »

De là commence une formation intensive en stylisme pour cette néophyte déterminée de 48 ans.

Eco responsables, les tissus sont choisis avec soin pour leur qualité et les bénéfices pour la peau, les cicatrices et l’environnement. Les vêtements sont dessinés pour pallier aux effets secondaires des traitements.

Véronique Gonzalez, fondatrice Les minettes en goguette DR.

Après un an d’existence et initialement destinée aux femmes atteintes d’un cancer du sein, Les Minettes en Goguette décident aujourd’hui d’élargir leur collection à toutes celles en quête de tenues confortables et écoresponsables. Ménopause, surpoids, poitrine imposante…, nombreuses sont celles à chercher des vêtements qui s’adaptent à leur corps et non l’inverse. Une évolution accompagnée par l’ouverture d’une boutique à Marseille.

Les minettes en goguette DR.


« Honnêtement, lorsque j’ai lancé Les Minettes en Goguette, je pensais que les effets secondaires vécus par les femmes ayant eu un cancer du sein étaient spécifiques à cette maladie. Je ne mesurais pas le nombre de personnes qui ont des problèmes pour s’habiller en général. Que ce soit en raison d’un surpoids, de cicatrices, d’eczéma… Et rien n’est prévu pour elles. J’ai envie de changer cela et d’accompagner toutes celles qui ont besoin de retrouver du confort. Celles qui veulent aussi des produits sains, à la fois pour elles et pour l’environnement », explique Véronique Gonzalez.

Une décision prise au fil des salons auxquels cette marque marseillaise a participé pour sa première année d’existence. Au fur et à mesure des échanges, cette entrepreneuse de 49 ans se rend compte des besoins, mais  surtout, que les vêtements des Minettes en Goguette sont adaptés à chaque situation. Avec son tissu déperlant,  la robe Ingrid convient ainsi parfaitement aux femmes en pleine ménopause et confrontées à des problèmes de  transpiration. Le top Akiko et la tunique Jeanne s’adaptent à celles qui ont une poitrine imposante grâce à leurs élastiques. Enfin, le maillot de bain Inès protège la peau des clientes ayant une hypersensibilité avec son tissu anti-UV. « Le plus souvent, c’est à nos corps de s’adapter aux vêtements. Nous, nous avons cherché à produire  l’effet inverse en faisant attention aux détails et aux matières avec des tissus certifiés et écoresponsables »

Pour les prochains mois, Les Minettes en Goguette travaillent sur de nouveaux prototypes qui seront lancés en précommande cet été. Dont notamment un maillot de bain, des tops et une robe. L’équipe a également prévu de décliner les vêtements déjà disponibles en proposant d’autres options de cols ou des manches longues dès le mois de septembre.
Des tenues qui pourront bientôt être essayées dans la première boutique de la marque. En effet, Les Minettes en Goguette viennent d’être sélectionnées pour occuper d’ici novembre l’une des nouvelles enseignes du passage des Folies Bergères, en plein cœur de Marseille. Ces bâtiments
Haussmannien, réhabilités par Soleam, ont pour but de mettre en avant la production et la création locale, tout en donnant une seconde vie au centre-ville marseillais. « Les clientes ont besoin d’essayer les vêtements avant de se décider. Cette boutique va nous aider. Nous voulons aussi que ce soit un lieu d’écoute et de partage, un lieu où l’on puisse venir voir comment nous travaillons et surtout co-créer nos prochaines tenues. C’est une superbe opportunité » conclut véronique Gonzalez.

E-boutique : lesminettesengoguette.com

Vivienne Westwood, l’icône punk s’est éteinte à l’âge de 81 ans

La créatrice de mode et icône de style britannique Vivienne Westwood est décédée à l’âge de 81 ans. Elle est décédée paisiblement, entourée de sa famille, à son domicile de Londres jeudi, selon un communiqué officiel de sa marque.

Pour les médias, elle était “la grande prêtresse du punk” et la “reine de l’extrême”. 
Pour le monde de la mode, elle était un personnage chéri qui a dynamisé et repoussé les limites de l’industrie jusqu’à sa mort.
Après avoir tournoyé sans culotte pour les photographes après avoir reçu son Ordre de l’Empire britannique de la reine en 1992.
En avril 1989, elle a fait la couverture du magazine Tatler, vêtue d’un costume Aquascutum qui, selon elle, était destiné à Margaret Thatcher.

Au fur et à mesure que sa stature grandissait, elle semblait transcender la mode. 
La jeune femme qui avait méprisé l’establishment britannique en est finalement devenue l’une de ses vedettes, même si elle a gardé ses cheveux teints dans cette teinte orange vif caractéristique.

La longue carrière de Westwood était pleine de contradictions : rebelle de toute une vie mais honorée à plusieurs reprises par la reine Elizabeth II. 
Elle s’est habillée comme une adolescente même dans la soixantaine et est devenue une fervente partisane de la lutte contre le changement climatique, avertissant de la catastrophe planétaire.

La mode peut être si ennuyeuse“, a-t-elle déclaré à l’Associated Press après avoir dévoilé l’une de ses nouvelles collections lors d’un défilé en 2010. “J’essaie de trouver autre chose à faire.

Westwood laisse dans le deuil son deuxième mari, le designer d’origine autrichienne Andreas Kronthaler qui possède une ligne de mode sous sa marque, et deux fils.

Alké x Noël 2021 : “Pas besoin d’avoir l’air d’un homme pour jouer au foot !”

Fan du ballon rond ? Savez-vous que les femmes jouent au foot depuis plus d’un siècle (depuis la fin du XIXe siècle en Angleterre et en Écosse). Le foot féminin connaît ainsi son âge d’or au début des années 1920, jusqu’au bannissement des femmes des terrains par l’association britannique de football, interdiction qui a duré de 1921 à 1971. En France, l’interdiction faite aux femmes de pratiquer le football, a été instaurée sous le Régime de Vichy.

Ce n’est que très récemment que le premier Ballon d’or féminin est attribué en décembre 2018 à l’attaquante norvégienne Ada Hegerberg. Selon les estimations établies par un rapport de l’Unesco, il existe aujourd’hui, 33 millions de pratiquantes dans le monde, dont 125 000 en France.

Soutenir le développement du sport féminin, c’est le parti pris par La marque de mode engagée et militante, Alké qui souhaite dédier 1% de son chiffre d’affaire au soutien d’actions en faveur du développement du sport féminin et de l’émancipation des femmes.

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Les créatrices ont ainsi choisi de miser sur le football féminin : “parce que c’est un sport universel, car on peut y jouer n’importe où et avec n’importe quoi, et que tout le monde est à peu près compétent pour en parler ! Il porte en lui des valeurs fortes telles que l’esprit d’équipe, la discipline, le respect, la solidarité et surtout le plaisir de jouer et de se dépasser.

Avec comme credo : “Pas besoin d’être un homme pour jouer au foot. Pas besoin d’avoir l’air d’un homme pour jouer au foot.” Après une première collection axée sport qui reprend les basiques du vestiaire de la joueuse de foot, Alké diversifie son style avec une seconde collection streetwear unisexe. Des collections capsules et série spéciale “octobre rose” viennent compléter l’offre.

Pour Noël, Alké inaugure un pop-up store eco-féministe, en partenariat avec des Femmes et des Médias qui font vivre le Football. Du 11 au 19 décembre, Alké investira le Canal Saint Martin. La galerie photo B&B dans le 10ème arrondissement, accueillera pour l’occasion les collections Alké, une exposition de certains clichés pris par le photographe Christophe Berlet, et de nombreux ouvrages autour du féminisme, du football et du sport. Une braderie de Noël, avec des archives, permettra également de se procurer des articles en édition limitée.

Paris Fashion Week, l’Oréal rappelle son engagement aux côté des femmes

À l’occasion de la Paris Fashion Week, la première marque de beauté au monde s’empare une nouvelle fois d’un lieu hautement symbolique pour célébrer ses valeurs féminines et féministes, et rappeler l’importance de son programme « Stand Up contre le harcèlement de rue ».

Comme chaque année depuis 2017, le dimanche 3 octobre à 15 h, L’Oréal Paris, partenaire officiel de la Paris Fashion Week ®, organise la 4ème édition de son Défilé tant attendu et ouvert à tous, retransmis dans plus de 30 pays sur les réseaux sociaux de la marque.

Le thème de cette édition, qui marque également le 50ème anniversaire de la signature emblématique de la marque « Parce que vous le valez bien », est une ode à l’émancipation des femmes et à la diversité, et rappelle l’engagement militant de L’Oréal Paris aux côtés de toutes les femmes. Un engagement qui s’illustre également par le programme de formation   « Stand Up contre le harcèlement de rue », conçu pour lutter contre ce fléau et permettre aux femmes de marcher librement, sans crainte.
 
Une édition qui se distingue des précédentes également par sa direction créative audacieuse, qui célèbre la liberté de mouvement, d’expression de soi et de féminité. En organisant son défilé sur le Parvis des Droits de l’Homme – lieu chargé d’histoire où fut adoptée la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme – et en le rebaptisant pour l’occasion, « Parvis des Droits de L’Homme et de la Femme », L’Oréal Paris veut amplifier son message d’émancipation à destination de toutes les femmes du monde.

Pour Delphine Viguier-Hovasse, Directrice Générale internationale de L’Oréal Paris : « Le Défilé de cette année se veut une tribune exceptionnelle pour l’émancipation des femmes. Il véhiculera un message fort en faveur de l’estime de soi et bouleversa les codes des défilés traditionnels en invitant le public à rejoindre le programme “Stand Up contre le harcèlement de rue”. L’événement célèbrera notre vision de la féminité et du féminisme, et sera un cri de ralliement pour toutes les femmes – mais aussi pour les hommes – qui partagent nos convictions. Je suis fière de réunir notre famille mondiale de porte-parole inspirants pour défendre ces valeurs. »
Des porte-parole internationaux seront présents pour représenter les valeurs de diversité et d’inclusion de la marque, parmi lesquels Katherine Langford, Helen Mirren, Camila Cabello, Gemma Chan, Yseult, Nidhi Sunil, Aja Naomi King, Camille Razat, Jaha Dukureh, Liya Kebede, Cindy Bruna, Soo Joo Park, Luma Grothe, Nicolaj Coster Waldau, tout en perpétuant la tradition de L’Oréal Paris : mettre en scène une vision unique de la beauté dans les lieux les plus emblématiques de la Capitale.

Cette vision créative audacieuse est particulièrement pertinente cette année, puisque L’Oréal Paris fête le 50e anniversaire de la création de son fameux slogan « Parce que vous le valez bien », un puissant message féministe sur la valeur individuelle qui unit les consommatrices autour de la marque. L’Oréal Paris souhaite poursuivre aujourd’hui un objectif universel : être aux côtés de chaque femme, peu importe son âge et quelle que soit son origine, pour l’aider à prendre conscience de sa valeur.

Victoria Secret à l’écoute des femmes. Entretien avec la styliste Sophie Malagola.

C’est décidé, Victoria’s Secret, LA marque de sous-vêtements féminins par excellence va, enfin, s’intéresser à ses clientes. Plutôt, nous annonce-t-elle, elle va cesser de satisfaire les hommes qui dictent ce que les femmes doivent porter. 

Après tout, il n’est jamais trop tard !

La marque de référence des sous-vêtements féminins, enfin celle qui fut la marque de référence des sous-vêtements féminin, l’Américaine Victoria’s Secret, a annoncé qu’elle allait cesser d’écouter les hommes dire ce qu’ils veulent voir les femmes porter (et donc quelles femmes ils veulent voir le porter) et accepter ses clientes dans leurs demandes, leurs diversités et leurs envies.

En outre, la marque annonce prendre pour égéries un collectif de 7 vraies femmes (Le Collecfif VS), soutenir la lutte contre le cancer du sein … Bref, redorer une image bien ternie par de nombreux scandales, de la déformation de l’image réelle des femmes à d’obscurs liens avec le pédo-criminel Jeffrey Epstein, Victoria a décidément bien de secrets à expier !

Victoria Secret

Nous nous sommes entretenu avec une styliste française, Sophie Malagola, pour mieux saisir l’évolution de l’enseigne aux défilés grandioses.

Sophie a travaillé pour de grandes marques françaises (la Redoute, Etam …) et a un regard extrêmement précis sur les évolutions, les tendances et les revirements du domaine.

Son credo ?

Être au plus près du corps des femmes, accompagner chacune d’entre elle au quotidien

Sophie Malagola

Une marque qui a besoin de se rénover

A propos du message de Victoria’s secret, la styliste nous explique : “Il faut réellement avoir en tête pour commencer que Victoria’s Secret va mal. La marque éprouve un besoin intense de remise en question, mais elle le fait aujourd’hui avec beaucoup de retard.

Elle ajoute :

A la décharge du management de Victoria’s Secret, c’est une entreprise colossale, un paquebot difficile à manœuvrer. Victoria’s Secret n’est plus une marque à proprement parler, c’est devenu un nom générique. Au-delà des discours maladroits qu’on a pu entendre de la part des dirigeants de l’enseigne, le modèle sur lequel s’est bâti le succès du géant a périclité. Les gigantesques défilés ont été remplacés par d’intimes présentations à l’ambiance feutrée et, ça, les responsables de l’enseigne ne l’ont pas vu venir.

De nombreuses erreurs de communication

De gros échecs de communication, aussi. C’est ce que nous explique Sophie : “Les grosses entreprises ont tendance à oublier que leur modèle est fragile. Elles se reposent sur ce qui fonctionne et ont tendance à considérer le marché avec dédain. Victoria’s Secret a laissé faire sans réagir des reportages qui montraient les entraînements des filles avant les défilés. On se serait cru dans l’armée au point où c’était brutal et dégradant pour l’image des femmes.

Finalement, ce message de Victoria’s Secret, pinkwashing

La tendance de la féminisation et de l’attention portée aux femmes n’est pas récente, que ce soit dans le domaine de la lingerie ou ailleurs. Mais le message porté par la marque est à double tranchant, on nous explique que jusqu’alors, les femmes étaient effectivement incapables de choisir leur lingerie, car il fallait parler aux hommes. Autrement dit, c’est refouler les clientes fidèles de la marque d’une part sans jouir de la capacité à attirer celles déjà fidèles à une autre marque. On a connu une meilleure stratégie, y-compris de pink washing !” Conclut-t-elle.

Changement de paradigme dans la manière dont la lingerie s’affiche, tout va en conséquence aller mieux dans le meilleur des mondes ? 

“Il faut prendre garde à l’excès inverse qui peut arriver. Il est naturellement nécessaire que toutes les femmes soient représentées dans les catalogues, sans distinction de forme, d’âge, de couleur de peau ou d’ethnie. Mais il faut être extrêmement prudent avec les messages sous-entendus, notamment avec une représentation systématique d’une forme d’obésité. Les créateurs comme les communicants endossons une responsabilité majeure lorsque nous passons un message. L’obésité comme l’anorexie sont des maladies mortelles qui mettent en souffrance, ce n’est pas ni une mode ni une tendance Nous ne devons pas normaliser une souffrance.

Attention aux appels à l’obésité

Et de conclure “Il faut faire très attention aux modèles qu’on offre, les extrêmes sont toujours dangereux.”

Tout bien considéré, nous sommes face à un non-évènement, une simple remise des choses en perspective ? 

Depuis longtemps” explique la créatrice “on fait porter des vêtements dans les catalogues à des hommes d’âge mûr. C’est aussi, car la population vieillit qu’on n’a pas le choix. Pour présenter des produits à des femmes âgées, on va faire appel à des mannequins plus âgés. Et, par la force des choses, les corps de ces femmes seront différents de ceux que les marques utilisaient dans les années 80-90. Ceux-là étaient déjà réels et ressemblaient à de femmes authentiques. Puis est arrivé Photoshop et toutes les dérives qu’on a connu. Il a donné naissance à des femmes qui, en fait, n’existaient que dans l’imaginaire des hommes que, justement, des enseignes comme Victoria’s Secret écoutaient. Donc pas de tremblement de terre ici, juste un retour au réel. Et c’est tant mieux, car le réel est ce qui se fait de mieux dans la vie !

Sophie poursuit :

Depuis la nuit des temps, les femmes plaisent aux hommes, c’est génétique. Dire qu’on va satisfaire les femmes et arrêter d’écouter les hommes comme le fait Victoria’s Secret, c’est remettre en cause la capacité d’intelligence donnée aux femmes. Leur aptitude à choisir ce qu’elles vont porter, pour elles et selon leurs envies. Celles qui ont envie de porter du sexy peuvent le décider, celles qui veulent porter du quotidien peuvent aussi le faire. Généralement, du reste, ce sont les mêmes. La richesse véritable, la véritable révolution, c’est de s’adresser à toutes les femmes dans toutes leurs envies.

À vouloir être trop différentes, les marques d’aujourd’hui ne perdent-elles pas leur âme ?

Sophie nous explique “En effet, tout tend à se ressembler. De fameuses marques françaises ont décidé d’abandonner la communication traditionnelle et ont abandonné les classiques. Il faut respecter sa marque tout en évoluant avec son marché et les attentes de la clientèle. Parmi les basiques actuels, on sait qu’on doit utiliser et proposer du recyclé. On doit proposer du sens à sa marque. En tout, il faut nécessairement bâtir et conserver son image de marque tout en la faisant évoluer, lentement et sans à-coups. Et, en tous cas, sans feu d’artifice comme tente de le faire Victoria’s Secret !

Elle ajoute “Il faut garder à l’esprit que la population tend à vieillir et que cette génération de femmes a connu la communication à l’ancienne. Elle a besoin de retrouver dans ses marques de prédilection les codes qu’elle connaît, elle risque de se perdre autrement.

Un message à adresser aux lectrices et aux lecteurs de Brillante Magazine, Sophie ? 

En 2021 plus que jamais, une femme peut choisir d’être élégante quand elle le veut, sexy quand elle en a envie et à l’aise à d’autres moments. Il n’y a pas un type de femme et, surtout, pas un univers permanent dans les envies d’une femme. Et, aussi, qu’une femme possède l’intelligence nécessaire pour choisir ses sous-vêtements.

Et à Victoria’s Secret ?

Malgré tout, le marché de la lingerie peut adresser un immense merci à Victoria’s Secret. Leurs défilés ont donné de la visibilité à la lingerie et toutes les marques en ont bénéficié et en bénéficient encore.” À propos de la marque en elle-même, Sophie termine “On peut ne pas aimer telle ou telle marque, mais le marché dans son ensemble a profité de Victoria Secret et doit cette reconnaissance honnête.

Des supers Nana pour venir en aide aux plus démunies.

“Une super nana” chantait Michel Jonasz dans les années 70… Agir pour la santé des femmes, c’est le parti pris par l’ADSF, entourée d’une team de supers nanas soutenues par la marque éponyme.

Depuis 20 ans, l’ADSF prend soin des femmes les plus démunies et leur permet d’accéder à des soins adaptés à leur genre. Au-delà d’un soutien psychologique, médical et social, l’ADSF apporte également un soutien matériel via la fourniture de kits d’hygiène et de vêtements, et l’accès à des Repaires Santé, accueils de jour situés à Paris et à Lille dédiés aux femmes que l’association rencontre en maraudes ou qui se présentent spontanément – orientées par des acteurs de l’aide sociale avec qui l’ADSF collabore ou via le « bouche-à-oreilles ».

Pour Nadège Passereau, Déléguée générale de l’ADSF depuis décembre 2017 : “L’hygiène gynécologique est particulièrement problématique lorsqu’on vit dans la rue. Ne pouvant pas s’acheter de protections hygiéniques, il n’est pas rare que certaines femmes utilisent du papier journal trouvé dans des poubelles !

L’ADSF agit auprès des femmes en situation de grande exclusion et/ou précarité, telles que les femmes sans-abri, sans domicile fixe, isolées, victimes de violences ou victimes de traite.

Elles “vivent” dans les bidonvilles, la rue, les hôtels sociaux, campements, métros, gares ou encore sont accueillies ou hébergées dans des centres d’accueil, d’hébergement d’urgence ou de réinsertion et représentent plus de 50 nationalités.

Crédit ADSF

Depuis 2019, la marque Nana, bien connue du grand public, soutient l’ADSF – Agir pour la santé des Femmes via des dons réguliers financiers et de produits hygiéniques.

Ce sont plus de 40 000 € versés et 240 000 serviettes menstruelles offertes à l’association ces deux dernières années. Fin 2020, Nana a réalisé un partenariat sur les réseaux sociaux avec la mutuelle NutUus et Louise Aubery (@mybetterself) qui a permis d’offrir des milliers de serviettes menstruelles à l’ADSF.

Aujourd’hui la marque Nana va plus loin en créant un tee-shirt en édition limitée avec la créatrice et styliste Mathilde CABANAS (fondatrice de la marque BISOU) dont l’intégralité des ventes sera reversée à l’association.

Ce tee-shirt au graphisme pop, affiche un joli jeu de mots « Ça cool ! », inscrit en rouge sang ; un beau moyen d’attirer l’attention et de faire passer des messages autrement, via la création artistique ! Une façon aussi pour ceux et celles qui le portent de montrer leur soutien à cette cause et à l’association.

Camille Cerf pour ADSF x Nana

Vendu 39€ sur le site en ligne de la créatrice (mathildecabanas.com) à partir du 1er mai, ce tee-shirt sera disponible en 400 exemplaires – une édition limitée à se procurer d’urgence pour contribuer à une belle action.
L’intégralité des ventes de ces tee-shirts sera reversée à l’ADSF.
Camille CERF, ex-Miss France 2015 et aujourd’hui mannequin et animatrice TV, se fait d’ailleurs ambassadrice de cette opération et s’engage ainsi aux côtés de Nana pour soutenir l’ADSF contre la précarité menstruelle, accompagnée d’une team de supers nanas, femmes inspirantes et engagées : Sophia Aram, humoriste et marraine de l’association, Claire Lajeunie, réalisatrice et autrice etc..

Bonne nouvelle ! Plus de 2 Françaises sur 3 détiennent au moins 1 pièce éco-responsable dans leur dressing.

Alors que la conscience autour de la consommation de textile se développe, Fairytale.eco, eshop pour femme de mode écoresponsable et éthique, a réalisé une étude avec l’institut Toluna sur la relation des Françaises à la mode durable.

« Au retour d’un voyage de 18 mois, j’ai pris conscience de l’importance d’acheter des vêtements durables, qui respectent la terre et l’humain. Depuis les marques proposant des vêtements et accessoires dits responsables ne cessent de croître. Les Françaises veulent savoir d’où viennent leurs vêtements et s’assurer qu’ils soient conçus, fabriqués et transportés dans le respect de l’environnement et des normes sociales. C’est une tendance réelle : plus de 2 Françaises sur 3 détiennent au moins 1 pièce éco-responsable dans leur dressing mais chacune l’entend différemment. Nous nous sommes donc interrogés : lorsqu’on construit son dressing éco-responsable, quels sont les critères les plus important ? » souligne Claire Lemarchand, Directrice marketing et co-fondatrice de Fairytale. 

Où habitent les Françaises qui ont le dressing le plus éco-responsable ?

A la 1ère place du classement, on retrouve à égalité 3 régions : la Nouvelle Aquitaine, l’Occitanie et les Pays de la Loire sont les régions où les femmes ont le dressing le plus éco-responsable.

En 2ème position on retrouve les Normandes qui ont pour 71% d’entre elles au moins une pièce éco-responsable dans leurs placards. Les Franciliennes arrivent à la 3ème place du classement (70%), juste avant les Bretonnes (69%).

En dernière position on retrouve les habitantes de la Bourgogne Franche-Comté où seulement 57% des répondantes ont déclaré avoir au moins une pièce éco-responsable dans leur dressing.

Pour plus de 8 femmes sur 10, la qualité et durabilité des vêtements est un critère important voire très important lors d’un achat de textile éco-responsable. Les consommatrices d’aujourd’hui ne veulent plus refaire leurs garde-robes chaque année : les Françaises veulent des pièces qui sont confortables et qui vont durer dans le temps.

Ensuite, dans les critères priorisés pour constituer son dressing éco-responsable, on retrouve à égalité les conditions de travail des employés qui fabriquent les vêtements et la matière de la pièce (80%).

Le pays de production arrive en 3ème position, probablement sous l’influence des multiples campagnes autour du « made in France » visibles depuis quelques années. Les Françaises veulent favoriser le circuit court et souhaitent encourager l’économie locale.

Enfin, on retrouve à la 4ème position les labels et certifications. Ces outils sont pourtant très utiles pour repérer des vêtements durables, mais peut-être manquent-ils de clarté pour le grand public ?

Méthodologie : enquête menée avec l’institut de sondage Toluna auprès de 1050 répondantes résidantes en France, entre 18 et 65 ans.

Manon Albert brillante créatrice pour une nouvelle marque de mode Française et engagée

Créatrice de mode au style vintage, bohème et decalé, Manon Albert est tombé dedans quand elle était toute petite : “Toute petite déjà, je fabriquais des vêtement pour mes poupées Barbies…J’ai obtenu un BEP en Couture flou et un Bac Pro en artisanat et métiers d’art à Marseille, puis j’ai suivi un cursus public. Le déclic s’est produit en 2e année de BTS design de mode : en transformant des patrons. Déstructurer, modifier les lignes… J’avais trouvé mon « truc », ça a été une révélation !

Lorsque la toute jeune marque Française Lanaro la sollicite pour le lancement de sa première collection, cela sonne comme une évidence pour la jeune Aixoise : “En m’offrant la première collab’ de sa collection, et en me donnant comme terrain de jeu une basket, Lanaro me donne carte blanche et m’offre la possibilité de m’exprimer librement tout en ayant un cadre. Je suis honorée de marquer le point de départ de cette belle aventure !
Le concept est aussi novateur qu’engagé : mettre en lumière le travail d’artistes indépendants, tous horizons confondus, et leur permettre d’exprimer leur talent en leur proposant un support-type comme terrain de jeu.

Si Lanaro se veut précurseur, la dimension humaine de l’aventure tient une place capitale dans le projet : proposer avant tout une mode solidaire, qui a du sens. Pour les fondateurs : ” A l’heure où l’industrie de la mode tend à se déshumaniser et s’automatiser, en ces temps de crise où l’art, pourtant essentiel, ne trouve que de trop rares occasions de s’exprimer, il n’a jamais été aussi urgent de remettre l’humain au centre du processus de création”.

Le support choisi pour démarrer l’aventure est la basket.

Croquis Sneaker AB 213
Designée par Albert Baptiste C

La grosse basket est devenue l’obsession mode des it-girls. Manon Baptiste souhaite casser les codes grâce à une basket qui s’inspirerait de l’univers du smoking qu’elle affectionne tout particulièrement. Côté matières : un « mix and match » de cuir et tweed, deux incontournables, qui s’acoquinent de sequins et autres détails pailletés. Une touche girly accentuée par la douceur des courbes d’une maxi semelle compensée.

Sneakers AB213 Lanaro – Crédits photo Sam De Salvador I
Agence WITSTAG

Démocratiser l’art avec un grand A en le rendant accessible à tout un chacun et en le faisant rentrer dans les dressings respectifs, tout en conservant l’aspect très « exclusif» des œuvres car oui, nous pouvons être à la fois brillante et fashonista.

Prix : 330 € 
Site web : www.lanaro-collection.com 
Lancement le 9 avril 2021