24h dans la vie d’une femme, l’expo évènement à Marseille

Lancée ce week-end, l’expo-spectacle 24H DE LA VIE D’UNE FEMME est installée pour 6 semaines aux Docks des Suds à Marseille. Cette performance artistique unique est l’occasion de sensibiliser le grand public à la problématique des droits des femmes, victimes des plus graves injustices à travers le monde. 

UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE À LA DÉCOUVERTE DE FEMMES INSPIRANTES

Basée sur des histoires vraies, l’exposition-spectacle dresse les parcours de vie de 6 femmes originaires de 6 pays du monde : Kurdistan iranien, Guinée, Guatemala, Nigéria, Inde et France.
Originalité du concept à la croisée du théâtre et du jeu de rôle : les visiteurs sont invités à se glisser dans la peau de l’une de ces six héroïnes afin de vivre 4 actes déterminants dans leur existence, en interaction avec des comédiens et équipés de casques audio.
De l’enfance à la vie d’adulte, ces femmes ont dû faire face à des injustices liées à leur condition féminine : violences sexistes et sexuelles, discriminations, exploitation, mariages et grossesses précoces… Mais loin d’être victimes de leur destin, animées d’une résilience et d’une force de vie remarquables, elles se sont relevées puis mobilisées pour aider d’autres femmes et faire évoluer les
systèmes en place.

SENSIBILISER « AUTREMENT » LE GRAND PUBLIC

Par sa dimension immersive et participative, cette exposition-spectacle contribue à éveiller les consciences, à donner envie de s’informer, voire de s’engager.
Le projet s’inscrit également dans une démarche pédagogique à destination du jeune public (à partir de 10 ans), avec des séances dédiées en semaine pour les scolaires et le week-end pour les familles.

AOUDA, JUANITA, VANDANA, ABI, MARIE ET SHAYDA : 6 FEMMES RÉSILIENTES ET MILITANTES


o Aouda : née à Conakry en Guinée, Aouda est issue d’un mariage désapprouvé par les familles. A 9 ans, elle est emmenée par ses tantes paternelles au village et subit une excision. A 14 ans, Aouda créé le club des jeunes filles de Guinée pour dénoncer avec courage la pratique de l’excision, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces.


o Juanita : issue d’une famille nombreuse et aimante appartenant au peuple Mam, communauté indigène des hauts plateaux de l’ouest du Guatemala, Juanita voit sa vie basculer à l’âge de 8 ans avec l’arrivée au pouvoir du dictateur Rios Montt, en 1982. La spoliation des terres et l’expropriation des peuples autochtones se déroulent alors impunément au profit de multinationales complices. Après des années de traque sans merci, à 15 ans, Juanita entre dans la guérilla.


o Vandana Shiva : troisième fille d’un couple indien, Vandana Shiva grandit au cœur des montagnes de l’Himalaya. Elle fait des études brillantes en sciences et obtient un doctorat au Canada. De retour en Inde, Vandana Shiva dénonce haut et fort les effets dévastateurs de l’extraction minière, des OGM et du brevetage du vivant orchestré par les multinationales, au détriment des populations locales.


o Abi : fille d’une mère nigériane qui n’enfante pas du fils attendu, Abi subit la violence d’un père qui se remarie et relègue son premier foyer au second plan. Constamment vilipendée par la deuxième épouse, Abi et sa sœur se retrouvent, à 16 ans, à la rue. Abi envisage alors de tenter le rêve de l’Europe ! Après 8 mois de traversée de l’enfer en Libye, Abi survit miraculeusement à l’épreuve de la Méditerranée.


o Marie : au cœur du Jura, Marie grandit dans la nature, avec pour passion la danse. Enfant unique, elle effectue des études brillantes et entre à l’école normale supérieure à Paris, en géologie. Mais sa rencontre avec un jeune homme fait basculer sa vie dans un enfer pavé de violences psychologiques qui iront crescendo. S’ensuivent 7 années d’humiliations et d’isolement vécues en silence dont elle parviendra à s’extraire in extremis.


o Shayda : fille d’un père imam à Sanandaj au Kurdistan iranien, Shayda affronte son père dès son plus jeune âge pour obtenir l’autorisation de dessiner et de peindre. Elle défie à 13 ans son autorité et fait une fugue à Téhéran. Rattrapée par ses oncles qui la traduisent devant un conseil familial, elle échappe de peu à la mort.

ADRESSE
Dock des Suds
12 Rue Urbain V
13002
Marseille

SITE WEB
https://www.24h-wmn.org/

OUVERTURE
Du 06/04 au 20/05/2023. Fermé samedi et dimanche. Du mardi au vendredi à partir de 9h, départ de visite toutes les 15 minutes. Chaque séance peut accueillir 15 à 20 personnes. Choisissez la date et l’horaire de votre visite, et découvrez, sur place, quelle femme vous allez incarner.

TARIFS
Tarif unique : à partir de 8 € (Tarif libre à partir de 8 €
Scolaires 6 €).

Affaire Clarisse Cremer : “Le “Clarisse Gate” n’est que la partie émergée de l’iceberg”

Quelques jours après le début de la polémique, les soutiens envoyés via les réseaux sociaux à Clarisse Cremer se multiplient. Charlie Dalin, Sam Davies, Marie Tabarly se sont exprimés sur cette affaire.

La navigatrice de 33 ans s’est exprimé ce jeudi 2 février. « J’ai appris vendredi dernier que Banque Populaire avait finalement décidé de me remplacer. Par leur décision, et malgré ma volonté constante, je ne serai pas au départ du Vendée Globe 2024 ».
La faute à une évolution du règlement qui demande des points à tous les skippers, en se basant sur les milles parcourus à chaque course. Or, elle a donné naissance à une petite fille en 2022.

Le “Clarisse Gate” n’est que la partie émergée de l’iceberg, il est évident que les femmes ne sont clairement pas au même niveau que les hommes dans ce milieu.” Marie Tabarly, navigatrice

Le président de la Fédération française de voile (FFV) Jean-Luc Denéchau a déploré ce mardi 7 février par une déclaration à l’AFP l’éviction de Clarisse Crémer par Banque Populaire après sa maternité et espère que la navigatrice puisse prendre le départ du prochain Vendée Globe. “Je comprends la colère et la déception de Clarisse Crémer. J’ai donc immédiatement pris contact avec les différentes parties pour trouver une solution à l’image des valeurs que nous défendons toutes et tous et faire en sorte de retrouver Clarisse sur la ligne de départ du Vendée Globe 2024, a t’il expliqué. La fédération est engagée depuis plusieurs années dans un programme de féminisation de notre sport et, dans ce cadre, elle est particulièrement attachée à ce que ses sportives de haut niveau puissent concilier maternité et carrière sportive.

Clarisse Cremer X Banque populaire – DR.


La navigatrice, installée à Locmiquélic (56), a reçu un énorme soutien, dont celui de la Ministre des sports.

Trois jours après l’annonce de la décision de la Banque populaire d’évincer la skipper du prochain Vendée Globe après sa maternité et un changement de réglementation, le sponsor pourrait revenir sur sa décision. Comme indiqué chez nos confrères du Parisien, RMC Sport confirmait ce week-end que les responsables de la Banque Populaire avaient entamé une réflexion pour revenir sur leur décision et proposer à la navigatrice de prolonger son bail sous les couleurs bleu et blanc.

La 6e journée nationale contre le sexisme fait le procès… du sexisme !

La journée nationale contre le sexisme s’inscrit depuis plus de 5 ans dans le paysage français. Tout au long de l’année, de nombreuses actions sont menées par les différentes associations féministes et les réseaux professionnels en appui des pouvoirs publics permettant des avancées bien réelles et des prises de conscience de l’aspect systémique du sexisme, même si les écarts persistent et les progrès sont encore trop lents.

Pour cette 6e édition, l’association Ensemble contre le Sexisme bouscule les codes et propose de faire le procès du sexisme en présence d‘Isabelle ROME, ministre en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. Procureur.e.s, avocat.e.s, juges seront représenté.e.s par des membres d’Ensemble contre le Sexisme et de grand.e.s témoins.

C’est une façon originale d’aborder les différents thèmes puisque le sexisme se retrouve sur le banc des accusés.

« Notre association travaille en profondeur afin des dégager des thématiques d’une portée sociétale, historique et sociologique. Le fait que nous fédérions de nombreuses associations et collectifs engagés dans des domaines divers nous permet de travailler sur des sujets concrets et de faire des propositions innovantes pour éradiquer le sexisme et libérer les femmes de ce fléau car il reste encore beaucoup à faire » explique Catherine Ladousse, co- présidente d’Ensemble contre le Sexisme.

Les trois grands thèmes 2023 :

  • Le sexisme tue…

Cette thématique fait écho à la campagne de communication offerte par l’agence Nude à l’association avec pour thème : « Le sexisme tue … ». Le sexisme « tue » les femmes, au sens figuré. Il piétine leur créativité, leurs ambitions, leur liberté et leur désir.

…le talent et la créativité

En matière de création artistique et économique, le sexisme a éliminé, tout au long des âges, les femmes talentueuses, que ce soit dans le domaine du spectacle vivant, de la littérature ou d’autres expressions artistiques, les femmes sont les oubliées de l’Histoire.

Plus encore, dans le secteur du cinéma, les jeunes femmes sont souvent instrumentalisées pour leur corps, alors que les plus de 50 ans rentrent dans un tunnel qui les invisibilise.

Par ailleurs, la création de valeurs par les femmes rencontre de multiples obstacles, dans l’accès aux financements notamment. Les start-up dirigées par des femmes ont 3 fois plus de mal à se faire financer que celles des hommes.

…le désir

Les hommes et les femmes devraient comprendre que le sexisme est un vrai tue-l’amour, un tue-le-désir, qui empêche l’épanouissement des femmes dans leur sexualité.

  • Pourquoi les hommes ne se mobilisent-ils pas sur le sexisme ?

Si quelques hommes s’impliquent, ils sont encore trop peu nombreux à se mobiliser. Il ne s’agit pas ici de décrire les manifestations du sexisme perpétrées le plus souvent par les hommes mais de voir leurs réactions contemporaines aux actions menées en faveur de l’égalité : sont-ils des alliés ou des fossoyeurs de la lutte contre le sexisme ? Comment les mobiliser aujourd’hui pour lutter ensemble contre les manifestations du sexisme sous toutes ses formes ?

  • Le sexisme dans les institutions

L’État est loin d’être exemplaire. Les femmes sont souvent invisibles dans la gouvernance et le pouvoir est souvent confisqué par les hommes. Au-delà du sexisme interindividuel, il existe un sexisme institutionnel, souvent invisible et qui présente comme neutres des règles ou pratiques en réalité fondées sur un ethos masculin. De la formation à la prévention, des programmes de lutte contre le sexisme se développent mais pour quels résultats ?

Dans les entreprises privées et publiques comme en politique, il s’agira d’analyser l’impact du sexisme sur le partage du pouvoir et les moyens de l’éliminer.

« La force d’Ensemble contre le Sexisme c’est de jouer collectif pour rendre visible et dénoncer chaque manifestation du sexisme : en entreprise, dans l’orientation, dans la culture, dans la vie quotidienne. Les violences sexistes et sexuelles ne faiblissent pas en France malgré l’urgence et les solutions proposées par les associations féministes et la situation de crise de tous les secteurs, privés comme publics, ne facilitent pas la prise en charge des victimes. Cette année encore, nous combattrons de nombreuses inégalités entre les femmes et les hommes et le verdict sera sans concession… » conclut Yseline Fourtic- Dutarde (co-présidente d’Ensemble contre le Sexisme)

Informations pratiques

Le procès se tiendra en physique ou à distance :

Mercredi 25 janvier 2023 de 14h à 18h

Ministère de la Santé – 20, avenue de Ségur 75007 Paris

Inscriptions : www.ensemblecontrelesexisme.org

Yaël Braun-Pivet devient la première femme élue à la présidence de l’Assemblée nationale

C’est historique ! Le 28 juin 2022, Yaël Braun-Pivet est arrivée en tête du premier tour de l’élection pour la présidence de l’Assemblée nationale, avec 238 voix. Elle devient la première femme à accéder au perchoir.

La députée des Yvelines succède à Richard Ferrand et marque l’Histoire de la politique française en féminisant la présidence de l’institution.

Éphémère ministre des Outre-mer, Yaël Braun-Pivet a quitté ces fonctions pour être candidate de la majorité à la présidence de l’Assemblée nationale.

L’avocate de 51 ans et mère de cinq enfants, vient d’être élue présidente de l’Assemblée nationale. Elle est la première femme à accéder à cette fonction prestigieuse, devenant ainsi le quatrième personnage de l’État. “Enfin ! Pour la première fois de son histoire, l’Assemblée nationale sera présidée par une femme”, venait de la féliciter M. Véran sur Twitter, avant l’annonce officielle du résultat.

Députée depuis seulement cinq ans, Yaël Braun-Pivet a commencé sa carrière d’avocate en droit pénal au barreau de Paris, avant de rejoindre celui des Hauts-de-Seine. Elle avait mis sa vocation entre parenthèses pour suivre son mari, cadre chez L’Oréal, sept ans à Taïwan et au Japon, et élever leurs cinq enfants.

Militante associative, elle lance le réseau “accès à la justice” et assure des permanences juridiques gratuites en 2014. Elle rejoint par la suite Les Restos du cœur par “souhait d’être utile” et dirige bénévolement l’antenne de Chanteloup-les-Vignes en 2015, avant de superviser la création du centre d’accueil de Sartrouville, dans lequel elle dirige une centaine de bénévoles. Elle quitte la vie associative lorsqu’elle se lance en politique en 2017, après avoir adhéré à “En Marche” fin 2016.

L’engagement politique de Yaël Braun-Pivet a débuté du côté du Parti socialiste, au début des années 2000. Novice, on pointe son “amateurisme”. Son poste est exposé et suscite des critiques, certains pensent même qu’elle l’a obtenu pour que la parité soit respectée. “J’ai déjà connu ces procès en incompétence pendant la campagne. Mais je me sens légitime à ma place”, répond-t-elle à L’Obs.

Une femme sur deux, se dit favorable à la création d’un délit de non-partage des tâches domestiques.

Le 22 mars 2022, lorsque Sandrine Rousseau, figure du parti EELV, a confié à l’occasion d’une interview vouloir créer un délit de « non-partage des tâches domestiques », elle avait été la risée des réseaux sociaux et avait subi moqueries et insultes en cascades.

Elle avait précisé à l’époque que « le privé c’est le politique » et que l’égalité entre les femmes et les hommes devait être absolue.


Or d’après une étude révélées ce mercredi par Le Parisien, une femme sur deux (et 44% des hommes) adhère à une telle mesure. En effet, cette étude Ifop pour Consolab inspirée par la question soulevée par Sandrine Rousseau – réalisée du 28 au 31 mars précisément – révèle que les Françaises sont nombreuses à ne pas trouver absurde cette idée de sanctionner leur conjoint qui ne participe pas à leur hauteur aux tâches du foyer.

L’enquête constate, avant tout, que 57% des femmes en couple avec un homme estiment “en faire plus que leur conjoint” à la maison, tandis que seulement 16% des interrogés masculins pensent, à l’inverse, être plus investi que leur compagne.

Les femmes sont même 31% à considérer en faire “beaucoup plus que leur conjoint”. Un pourcentage à la baisse, car elles étaient 45% à estimer cela en 2015, il y a sept ans.

Face à cette inégale répartition de la charge mentale quotidienne – ménage, courses, soins aux enfants -, 50% des Françaises, soit une femme sur deux, soutiennent la proposition de Sandrine Rousseau et se disent favorables à la création d’un délit de non-partage des tâches domestiques. 

Une idée qui plaît donc en théorie, mais qui reste mitigée face à la pratique. En effet, seulement 14% des Françaises se sont dites vraiment prêtes à porter plainte contre leur conjoint.

Réussite professionnelle des femmes.. État des lieux.

Pourquoi les femmes sont-elles moins nombreuses à occuper des postes de pouvoir ? Existe-t-il vraiment un “leadership féminin” ? Et surtout, comment la féminisation des entreprises et des directions peut-elle devenir un véritable tremplin d’innovation et de performance pour les organisations ?

D’après l’enquête « Great Insights » menée en janvier 2021 par le leader mondial dans l’évaluation de l’expérience au travail et l’amélioration de la qualité de vie au travail, Great Place To Work® France auprès d’un échantillon représentatif de 4119 actifs français; 79% des Français estiment que “l’entreprise est un environnement propice à la réussite professionnelle des femmes“(contre 65% en 2018) et 76% que “les femmes ont les mêmes chances que les hommes d’accéder à des postes de direction” (63% en 2018). Elles / ils ne sont pourtant encore que 68% à considérer qu’à poste égal, hommes et femmes perçoivent la même rémunération.

Ces chiffres soulignent une belle progression. Mais face au challenge toujours important de l’égalité professionnelle, il reste essentiel de mettre en lumière les organisations qui misent sur leur capital humain et font de l’inclusion un axe fort de leur succès.

L’année dernière, Great Place To Work France en partenariat avec le Think Tank Marie Claire Agir pour l’Egalité, dévoilait la première édition de Best Workplaces For Women, qui comptait dix sept entreprises, huit de plus ont été sélectionnées cette année sur les mêmes critères méthodologiques.

La liste des Best Workplaces For Women a été révélée en janvier lors de l’événement citoyen « L’Appel pour l’Égalité » se tenant au Siège de l’UNESCO à Paris. En 2021, 25 organisations s’illustrent et inspirent toutes les entreprises par leur engagement concret.

Trois aspects sont évalués; la représentativité des femmes au sein de l’organisation et aux postes de management; la perception des femmes au Trust Index© sur des questions spécifiques sur quatre thématiques : responsabilisation, promotions et équité, reconnaissance, équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et les pratiques mises en œuvre par l’organisation en matière d’égalité professionnelle et de parentalité.

Pour être éligible à la liste Best Workplaces For Women, une organisation doit dans un premier temps remplir certains critères : être lauréate du Palmarès Best Workplaces France 2021, compter au moins 33% de femmes dans ses effectifs et compter au moins 33% de femmes managers.

Sur les 25 entreprises de la liste, une majorité est issue du secteur des services. Si une seule, Stryker, possède des unités de production en France, d’autres entreprises industrielles sont présentes sur la liste, comme Brown-Forman ou SC Johnson. Deux d’entre elles, AbbVie et Biogen, représentent le secteur de l’industrie pharmaceutique. On trouve aussi des distributeurs comme Bleu Libellule (produits de coiffure et d’esthétique) ou W.L. Gore, qui distribue le fameux tissu Gore-Tex. Du côté des services financiers et assurances, on retrouve Cofidis et Monabanq, Direct Assurance, Garance, HomeServe, Lelynx ou encore L’Olivier Assurance. Le secteur des services est bien représenté, tant aux particuliers (leboncoin Groupe, lesfurets) qu’aux professionnels (Easylife, Epsa Tax & Innovation, Start People ou Utopies). L’immobilier est présent avec la société foncière Hammerson, tout comme les technologies de l’information : Des Systèmes et des Hommes, Infiné Group, Intuit Quickbooks ou le centre d’appel UES MCRA.

Pour Tiphaine Galliez, directrice consulting chez Great Place To Work® France, “la surreprésentation des entreprises de services pourrait s’expliquer, entre autres, par le caractère moins ‘genré’ des emplois proposés, avec souvent moins de barrières à l’entrée pour les femmes, un marché de l’emploi plus fourni en profils féminins, la possibilité de se projeter dans un environnement perçu comme plus favorable… “.

Plus de 50% des entreprises de la liste sont d’origine française, “ce qui montre que les entreprises françaises sont largement capables de s’emparer du sujet et d’en faire une priorité, tout en développant une approche culturelle autonome – même si les politiques d’inclusion sont aussi parfois impulsées par des groupes multinationaux”, analyse Tiphaine Galliez.

12 entreprises de la liste ont entre 50 et 250 collaborateurs – ce qui en fait la catégorie la plus représentée. 7 d’entre elles ont entre 250 et 1000 collaborateurs, 3 entre 1000 et 2500, et 3 en comptent moins de 50. Si cette répartition reflète plutôt bien celle du Palmarès Best Workplaces 2021, “il reste étonnant de ne pas y voir plus de grosses entreprises, qui auraient davantage les moyens de créer des pratiques et outils”, s’interroge Tiphaine Galliez, pour qui “si les 50 à 250 sont bien représentées, c’est d’abord parce qu’elles ont un enjeu fort de marque employeur et d’attractivité”.

Liste des Best Workplaces for Women 2021 (par ordre alphabétique) 

  • AbbVie (250 à 1000 salariés) – secteur biotechnologie et industrie pharmaceutique
  • BIOGEN France (50 à 250 salariés) – secteur biotechnologie et industrie pharmaceutique
  • Bleu Libellule (250 à 1000 salariés) – secteur production et fabrication 
  • BROWN-FORMAN France (50 à 250 salariés) – secteur production et fabrication
  • Cofidis (1000 à 2500 salariés) – secteur finance et assurance
  • DES SYSTEMES ET DES HOMMES (50 à 250 salariés) – secteur numérique
  • Direct Assurance (250 à 1000 salariés) – secteur finance et assurance
  • Easylife (50 à 250 salariés) – secteur consulting
  • EPSA Tax & Innovation (50 à 250 salariés) – secteur consulting 
  • GARANCE (50 à 250 salariés) – secteur finance et assurance
  • Hammerson France (50 à 250 salariés) – secteur construction, BTP & immobilier
  • HomeServe France (250 à 1000 salariés) – secteur finance et assurance
  • Infine Group (moins de 50 salariés) – secteur numérique 
  • Intuit France (50 à 250 salariés) – secteur numérique
  • leboncoin Groupe (1000 à 2500 salariés) – secteur médias
  • LELYNX (moins de 50 salariés) – secteur finance et assurance
  • lesfurets (50 à 250 salariés) – secteur médias
  • L’Olivier Assurance (250 à 1000 salariés) – secteur finance et assurance
  • MONABANQ (50 à 250 salariés) – secteur finance et assurance
  • SC Johnson (50 à 250 salariés) – secteur production et fabrication
  • Start People (250 à 1000 salariés) – secteur consulting
  • Stryker France (250 à 1000 salariés) – secteur production et fabrication
  • UES MCRA (1000 à 2500 salariés) – secteur numérique 
  • Utopies (moins de 50 salariés) – secteur consulting 
  • W.L. Gore & Associés (50 à 250 salariés) – secteur production et fabrication

Ces entreprises pionnières endossent leur responsabilité politique et contribuent largement à faire progresser la société en prenant l’initiative de mettre en place des pratiques sur la parentalité, l’égalité salariale, la sensibilisation, le recrutement ou le leadership féminin.